Sciences Po a récemment supprimé l'épreuve de dissertation de culture générale de son concours, provoquant ainsi le débat autour de la question de l'élitisme de la culture en France. En effet, cette décision a été prise au nom d'une lutte contre la discrimination et l'effet ségrégatif de certaines épreuves jugées trop "difficiles" pour les postulant issus des classes sociales défavorisées. La réforme de Sciences Po a fait l'effet d'une bombe au sein des défenseurs de la culture générale. Ils dénoncent la restriction et la fermeture d'esprit que va entraîner cette perte d'intérêt pour les connaissances "intellectualisées". Pour ces fervents défenseurs, c'est avant tout l'esprit de synthèse, l'effort de réflexion et la capacité d'argumentation nécessaires à l'épreuve qui étaient importants. En effet, l'intérêt étant de ne pas se contenter de connaissances et d'aptitudes "techniques" mais de plebisciter aussi une forme de savoir dont les contours ne sont pas figés.
Retrouvez un excellent article Le Monde : La culture générale, outil de sélection rouillé
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